260805
Il traverse la rue et entre dans l’immeuble en face de lui. Il prend les escaliers et arrive au deuxième étage. Il entre dans l’appartement sur sa droite. Il y a un boucan monstre. La musique est à fond et les gens s’éclatent comme jamais. Il traverse tant bien que mal quelques pièces avant de trouver sa petite amie. Il la prend dans ses bras, lui fait un gros câlin, puis il la prend par la main et sort de l’appartement avec elle.
Ils repèrent, de l’autre côté de la rue, leur indicateur avec une parka beige. Ils traversent la rue et s’approchent de lui, quand soudain, on leur tire dessus. Il bondit sur sa copine pour la protéger tant bien que mal. L’indic a été touché et a succombé dans la seconde qui suit à ses blessures. Il se relève et s’apprête à se réfugier dans le métro. Mais sa copine est encore en train de fouiller le corps de l’indic. Elle trouve sur lui quelques papiers qu’elle met immédiatement dans sa poche et une carte orange qu’elle lui donne.
Ils courent tous deux dans le métro, mais en bas de l’escalier, ils aperçoivent des militaires bien armés. Ils ralentissent pour ne pas attirer l’attention sur eux. Ils prennent à droite, montent des escaliers, puis recommencent à courir lorsqu’ils ne sont plus à portée des militaires.
Une femme militaire les repère et les poursuit. Arrivés en haut des escaliers, ils se heurtent à une sortie fermée par une herse. Ils font demi-tour, contournent les militaires et débouchent sur un grand tunnel d’une largeur énorme. Le tunnel est composé de deux rives séparées par une grande cours d’eau. Chaque rive peut accueillir trois poids lourds côte à côte. Mais lorsqu’ils arrivent à l’entrée du tunnel, il n’y a aucune voiture. Ils mettent leurs rollers en ligne (ne me demandez pas d’où ils les sortent) et traversent ce tunnel à toute vitesse. Vers la fin du tunnel, ils voient un petit passage sur leur droite qu’ils prennent immédiatement. Ils débouchent sur une salle soutenue par deux piliers. Au fond de cette salle, un mur composé d’une matière chimique, proche de la pâte à modeler mais d’aspect mousseux, attire leur attention. Le mur est rouge d’un côté et jaune de l’autre. Ils pensent qu’il n’y a plus de solution, mais sa copine parvient à se frayer un chemin à l’intersection des deux plaques rouge et jaune.
Le passage est étroit, mais elle réussit à se glisser dehors. Il passe un pied, le droit, puis la main droite. Il passe la tête, mais lorsqu’il essaie de passer le reste de son corps, il sent que quelque chose l’en empêche.
Il retire sa tête et voit que cette matière pâteuse qui formait le mur s’est humanisée et le tire vers l’intérieur…