290904
Il entre dans un magasin alimentaire avec entre 30 et 40 euros en poche. Il a été envoyé par sa mère pour faire quelques courses. Il ne sait pas quoi acheter, puisque son frère est en caisse avec un caddie bien plein. Il fouille dans ses poches, mais ne trouve que dix euros. Un soupçon de panique l’envahit. Il cherche un peu partout, dans toutes ses poches, et finit par trouver le reste de l’argent dans le caddie, entre plusieurs sachets.
Il fait le tour du magasin, examinant quelques articles sans intention d’acheter au final.
Il se dirige vers le fond du magasin où étaient exposées des fournitures quand il fut attiré par l’un d’entre eux. Puis il voit débarquer 3 à 4 filles de couleur, toutes vêtues de noir. Elles sont splendides, pensa-t-il. L’une d’entre elles s’approche et commence à lui parler comme si elle était sa petite amie. Mais lorsqu’il se retourna, il vit que c’était la petite amie de son frère, et elle aussi comprit son erreur. Cependant, cela n’empêche pas qu’une véritable idylle naquit entre eux…
Une forêt, vaste, sans route, avec des arbres presque imaginaires, d’une hauteur monstrueuse. C’est l’automne, le sol est couvert de feuilles de couleur orangée et les arbres sont très peu habillés.
Il y a une structure en béton, une sorte de temple en ruine, avec des lianes qui atteignent presque le toit qu’il n’y a pas, du moins il ne reste pas grand-chose. Ils sont là, plantés au milieu de ces bois, certains avec un appareil photo. Ils sont debout, la tête dans les airs, essayant d’apercevoir le haut des arbres et d’autres créatures volant.
Il s’éloigne un peu du groupe pour explorer minutieusement cette forêt. Soudain, il aperçoit une chenille (rien de spécial, me direz-vous…). Mais figurez-vous que cette chenille est énorme ! Elle a la taille d’un caniche et sa tête est aussi grosse que celle d’un ballon de football. Imaginez la scène, imaginez sa stupeur en apercevant cette créature. Il reste bouche bée. Il essaie de prévenir les autres, mais aucun mot ne sort de sa bouche. Il reprend son souffle puis appelle les autres.
Ils sont tous aussi surpris que lui en voyant cette chenille. Elle avait une carapace imitant celle des tortues, sauf qu’il y avait des pics partout sur cette carapace. Il est ébloui devant cette merveille de la nature.
On peut lire l’expression de ses pensées sur son visage. Il semble les narguer (la créature) avec sa démarche hautaine et ses yeux rouges qui parlent d’eux-mêmes. Elle était fière de son statut, unique en son genre, et elle le savait, en profitant pleinement. Avec des bonds majestueux, elle se réfugia au sommet d’un arbre, ne leur laissant même pas le temps de lui voler son portrait…