300904
… Fin du cours de physique, il sort de la classe, qui ressemble plus à une pièce de maison. Il se retrouve devant une rue, l’herbe est bien haute et verte, le soleil est à son apogée, et le ciel est bleu azur. Un temps rêvé pour s’amuser dehors. Mais malheureusement, le cours d’espagnol l’attendait et pour aller à ce cours, il devait faire le tour de plusieurs pâtés de maisons […]
Il marche depuis un bout de temps, il a l’impression que cela fait des heures qu’il marche sous ce soleil brûlant. Il pense qu’il va arriver en retard. Peu de temps après, il voit débarquer son ami asiatique avec deux chevaux pour aller en cours. Son ami part devant en trottinant, lui essaie de suivre tant bien que mal, mais il a l’impression que c’est lui qui porte le cheval. Ça doit être l’effet du soleil. Puis son ami commence à galoper et là, il n’arrive plus à suivre, mais bizarrement, ils arrivent en classe en même temps, avec une demi-heure de retard. Son ami descend du cheval et part en classe sans attacher son cheval. Il lui fait la remarque, mais il lui réplique : « Ce n’est pas grave », alors ils laissent leurs chevaux et rentrent en classe.
La classe ressemble à un salon, avec plusieurs petites tables au milieu de la pièce. D’un côté de la salle, contre le mur, les élèves ont l’air d’attendre que le temps passe, essayant de se distraire comme ils peuvent. De l’autre côté, les profs discutent entre eux comme s’il n’y avait pas de cours.
Le cours est enfin fini, se dit-il. Il sort de la salle, la nuit est déjà tombée. Il se retrouve dans le jardin d’une personne inconnue. Il perçoit deux grandes-mères assises sur un objet qu’il ne distingue pas très bien, occupées à faire quelque chose qu’il ne sait pas. Très brusquement, de temps en temps, une lumière surgit, comme un éclair, et illumine le jardin et son entourage. Grâce à cette lumière, il a pu distinguer la clôture délimitant le jardin et un homme derrière cette clôture. Il sonne et l’une des deux grand-mères lui dit d’aller ouvrir la porte. Il appuie sur un bouton pour ouvrir la porte et se dirige vers l’homme derrière la clôture. Et soudainement, l’homme pousse des cris de terreur en résonance avec les éclairs de lumière. Avec son apparence monstrueuse, cet homme lui glace le sang […]
Le car roule sur une longue route désertique depuis plusieurs heures, rien à l’horizon, aucun panneau ni trace de civilisation. Il est situé au milieu du car avec ses trois amis. Ils rigolent, parlent pour faire passer le temps. Il ne distingue aucun autre élève dans le car, aucun professeur, ni même le conducteur. C’est à se demander comment avance le car. Après plusieurs heures d’errance, le car s’arrête dans une station-service en plein milieu de la campagne, avec un bâtiment d’environ cinq étages en face de cette station, et un banc entre ces deux édifices, face à la station-service et dos à l’immeuble.
Ils descendent du car et s’assoient sur le banc. Ils sont tous habillés en noir. Ils discutent jusqu’à ce que quatre jolies filles brunes avec des mèches blondes sortent de l’immeuble et se dirigent vers le portail qui délimite l’entrée de la station et du bâtiment. Arrivées au portail, elles s’arrêtent, puis font demi-tour et se dirigent vers eux. Il y en a une qui repart dans l’immeuble, une autre s’assoit sur un banc au loin, à côté du bâtiment, et les deux autres se dirigent vers eux. Ils commencent à faire connaissance en peu de temps, mais son ami asiatique, avare de parole, ne leur laisse même pas placer un mot et entame un dialogue avec la plus grande des sœurs. Elle lui demande son numéro de téléphone et lorsqu’elle entend que son numéro commence par « 06 », l’expression de son visage passe de la joie à la peur…
Il part rejoindre l’autre sœur qui était dans l’immeuble pour essayer de la connaître. Il entre dans l’immeuble, il l’aperçoit assise sur le lit, alors il s’assoit à côté d’elle et commence à dialoguer avec elle. Il remarque que la chambre est très bien rangée. En le regardant, elle remarque que certains de ses ongles étaient vernis en noir. Elle prend ses mains et les caresse, ce qui ne le laisse pas de marbre, puis les lèche…
Il détourne les yeux l’espace d’une seconde et, la seconde d’après, il voit sa nouvelle amie pendue. Et la corde remonte petit à petit, il a beau essayer de la tirer par la main, mais en vain. Alors il descend prévenir les autres, mais ça ne les choque même pas plus que ça. Alors il commence à grimper sur le bâtiment pour aller sur le toit. À peine il a eu le temps de grimper au 1er étage qu’il la voit passer en bas de l’immeuble avec l’une des trois autres filles. Elles étaient toutes pâles et semblaient être possédées par quelque chose qui le dépassait…